1998 : Expertise d’une solution alternative dans le fuseau Nord-Ouest

Les 13 et 20 Janvier 1998, le copra184 se rappelle au bon souvenir des Maires de Conflans-Sainte-Honorine et de Chanteloup, MM. HUCHON et CARDO, lors de leurs réceptions de Nouvel An. Il réaffirme son refus des tracés en zones urbaines et son exigence pour une véritable concertation à l'initiative du Ministre. Des réunions publiques sont à nouveau organisées dans les villes concernées.

Le 20 Janvier 1998, le COPRA184 est une nouvelle fois reçu par Alain RICHARD, à la Mairie de St Ouen l'Aumône.

Le 7 Février 1998, un grand défilé à Conflans-Sainte-Honorine à l'appel du COPRA184 réunit plus de 2.000 participants ;  le COPRA184 rappelle sa demande de rencontre avec le Ministre de l'Équipement.

 

Le 12 Février 1998, le Ministre de l'Équipement Jean-Claude GAYSSOT reçoit finalement le COPRA184 et le Comité de Communes. Il suspend la décision de Bernard PONS et demande à son Directeur Régional de l'Équipement, Gilles RICONO, de réaliser une expertise de solutions alternatives pour le bouclage de la Francilienne prenant en compte les suggestions du COPRA184 et du Comité de Communes.

Le 5 Mars 1998, le COPRA184 informe les populations de ce fait nouveau lors d'une réunion publique à Andrésy.

Le 25 Avril 1998, Alain RICHARD reçoit encore le COPRA184 à Saint-Germain-en-Laye, et se charge de transmettre au Premier Ministre Lionel JOSPIN le dossier remis par le COPRA184.

Le 12 Mai 1998, nouvelle opération 'escargot' du COPRA184 et blocage du Pont de Pontoise pour réclamer un entretien à Matignon.

Le 30 Juin 1998, l'expertise promise par le Ministre Jean-Claude GAYSSOT démarre avec le COPRA184 dans les locaux de la Direction Régionale de l'Équipement (DREIF) à Paris. Deux autres réunions de travail auront lieu les 7 Septembre et 12 Octobre.

Les 16, 19, et 21 Octobre 1998 à Herblay, Maurecourt, et Carrières-sous-Poissy, le COPRA184 consulte les populations lors de trois grandes réunions publiques, sur les orientations à donner à la concertation avec la DREIF.

Le 23 Novembre 1998, une réunion à la DREIF fait un pré-bilan de la concertation. Le Directeur Régional de l'Équipement Gilles RICONO laisse entendre que le tracé alternatif étudié est techniquement réalisable selon les souhaits du COPRA184, mais n'est pas un maillon de la Francilienne et ne répond donc pas à l'objectif assigné.

Le 7 Décembre 1998, le COPRA184 rencontre une dernière fois Gilles RICONO à la DREIF et lui remet un Mémoire qui devra être joint au rapport final destiné au Ministre de l'Équipement. Le COPRA184 envisage une contre-expertise du rapport de la DREIF, conformément aux engagements du Ministre.

Editorial - 1998 : La pression monte, nos adhérents s'impatientent. Le Ministre de l'Équipement nous reçoit enfin en compagnie de Jean-Paul HUCHON en Février 1998. Il propose de nous associer avec le Comité de Communes à une expertise de solutions alternatives pour le bouclage de la Francilienne :  « compte tenu de la forte sensibilité des populations au tracé actuel, et conformément aux engagements pris par le candidat Lionel JOSPIN durant la campagne électorale, le Ministre a demandé que soit lancée une expertise sérieuse sur le projet alternatif tel que proposé par le COPRA184 et les élus du Comité des Communes, en donnant  aux différentes parties prenantes les possibilités de conduire toutes contre-expertises ».