1993 : 1ère annulation par l’Etat du tracé dit « historique »

Les 4, 13, 15, et 22 Janvier 1993, le COPRA184 organise des réunions publiques d'information à Conflans-Sainte-Honorine, Poissy, Andrésy, et Pierrelaye, devant des populations très en colère contre le projet.

En Janvier 1993, face à la levée de boucliers des élus locaux, le Préfet de Région Christian SAUTTER demande au gouvernement de suspendre tous les grands projets d'infrastructures autoroutières de la Région Parisienne prévus dans le cadre de la révision du Schéma Directeur.

Le 4 Février 1993, Pierre BEREGOVOY, Premier Ministre, prend acte de l'opposition des élus locaux et des populations, et annonce que « la solution proposée dans le projet de schéma directeur pour le raccordement à l'ouest de Paris de la Francilienne entre Orgeval et Pierrelaye ne sera pas retenue » , et demande l'organisation d' « un débat public pour consulter la population sur plusieurs solutions alternatives ».

Le 6 Février 1993, une nouvelle manifestation régionale à l'appel du COPRA184 fait défiler 2.000 personnes dans les rues de Conflans-Sainte-Honorine pour réclamer l'annulation du projet.

Le 12 Mars 1993, Jean-Louis BIANCO, Ministre de l'Équipement confirme à la suite d'une réunion avec le COPRA184, que « la solution présentée à la concertation publique pour le bouclage de la Francilienne (projet A184) entre Orgeval et Pierrelaye est définitivement abandonnée ».

Le 15 mars 1993, le COPRA184 tient à nouveau meeting en présence de nombreux élus et candidats aux prochaines législatives.

En Avril 1993, les élections législatives de Mars 1993 débouchent sur la 2ème cohabitation de la Présidence de François Mitterrand :  Edouard BALLADUR arrive à Matignon, Bernard BOSSON à l'Équipement.

Le 5 Novembre 1993 à Conflans-Sainte-Honorine, puis le 29 Novembre 1993 à Andrésy, en présence de Michel ROCARD, ancien Maire de Conflans-Sainte-Honorine, ancien Premier Ministre, et Pierre CARDO, Maire de Chanteloup-les-Vignes, le COPRA184 anime des réunions publiques d'information pour expliquer sa position, et faire partager son inquiétude quant à la loyauté du processus de concertation annoncé.

Editorial - 1993 : Première grande victoire pour le COPRA184 : Pierre BEREGOVOY, Premier Ministre, annonce l'abandon du tracé Villexpress en Février 1993. « Cette décision ne vaut rien », clameront haut et fort certains candidats à leurs adversaires politiques qui avaient emporté la décision de Matignon :  première tentative de déstabilisation du COPRA184 . Mais pour nous, peu importe la couleur politique du décideur, car la pollution routière n'est ni de droite ni de gauche !

Cette victoire sera de courte durée. La Gauche se retire, la Droite arrive aux commandes, et réactive le dossier. Le COPRA184 est plus que jamais déterminé, et ne laissera pas perdre son acquis, au nom de la continuité de l'Etat.