Contribution du COPRA à la concertation sur le SDRIFe 2040

Le SDRIFe est le Schéma Directeur Régional Ile de France qui définit l’ensemble des projets d’aménagement du territoire. Le dernier a été approuvé en 2013 jusqu’aux années 2035 (le COPRA avait à l'époque déjà combattu l'inscription du projet A104 dans le SDRIF2013- voir article). La révision actuelle s’impose car ce document n’est plus conforme à la loi « Climat et Résilience » de 2021. Cette révision devrait être validée en 2027 et se projeter jusqu’en 2040. 

Pour ce sujet, la région Ile de France a lancé une concertation du 16 septembre 2022 au 15 décembre 2022. La COPRA avec plusieurs associations contribue à cette concertation. Vous trouverez ci-joint le document de sunthèse qu'il a établi à cette occasion. 

Les axes d'orientation qu'il convient de prendre en compte sont :

  • le ZAN (Zéro Artificialisation Nette) ;
  • le ZEN (Zéro Emission Nette) et les ZFE (Zones à Emission Faible) ;
  • le Zéro déchets ;
  • la SNBC (Stratégie Nationale Bas Carbone) : une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre jusqu’à 2050 . Neutralité carbone en 2050.

Les signataires de cette contribution sont : 

  • le COPRA en lutte depuis plus de 30 ans contre le projet de prolongement de l'A104 entre Mery sur Oise et Orgeval ;
  • Sequana qui combat le projet routier RD30/Pont d'Achères/ Liaison RD30-RD190 dans la plaine d'Achères et la Boucle de Chanteloup :
  • FNE IdF ;
  • Le Collectif Vivre sans BIP qui combat le projet de Boulevard Interurbain du Parisis dans le Val d'Oise ;
  • la FCPE Pleyel Anatole France  qui s'oppose à l'aménagement de deux nouvelles bretelles à Pleyel – Saint Denis.

Les propositions de cette contribution :  : 

  • pour un moratoire des projets routiers en Ile de France (voir article)
    • on sait désormais que ces projets ne contribuent pas à une fluidisation du trafic mais au contraire à la création d'un trafic induit qui rapidement engorge les nouveaux axes routiers (voir article et aussi) ;
    • ces projets routiers contribuent à la pollution atmosphérique (même en cas d'électrification du parc automobile) (voir article et aussi ) ;
    • ces projets routiers induisent une augmentation des nuissances sonores préjudiciables à la santé (voir article) ;
    • une grande partie des émissions de gaz à effet de serre provient des transports routiers ;
    • l'artificialisation des sols est en partie causée par de nouveaux axes routiers ;
    • ils détruisent souvent les trames bleues et vertes nécessaires pour le maintien de la biodiversité ;
    • ils augmentent aussi la pollution des eaux ;
    • et enfin ils représentent des montants considérables de dépenses publiques qui pourraient, à coup sûr, être utilisées à des fins plus utiles. 
  • pour l'amélioration des axes routiers existants (voir article sur l'amélioration de l'axe RN184
  • pour le développement des alternatives au transport de marchandise (fluvial et ferroviaire)
  • pour l'augmentation d'une offre de transports en commun de qualité ( le tram 13 par exemple)
  • pour une augmentation des mobilités actives (réseau cyclables).

Cette contribution montre en quoi nos propositions permettent d'atteindre les objectifs environnementaux que l'on doit atteindre pour 2050. 

Le tout est chiffré et argumenté. 

Nous vous invitons à prendre le temps de lire ce document de synthèse.