Un article de Reporterre explique dans le détail la « folie des projets routiers », nous en donnons ici les principales lignes.
- Le trafic induit : On constate, avec une très grande régularité, que les nouvelles capacités routières, créées précisément pour "désembouteiller", sont très vite saturées. Une part de gens vont profiter de la facilité de circulation nouvellement créée pour faire des déplacements supplémentaires ou plus lointains.
- A l’inverse le trafic évaporé : Quand la capacité d’une voirie est réduite – par la fermeture d’une voie ou la réduction du nombre de files – on constate qu’une partie du trafic disparaît.
- La loi sur les mobilités préconise la diminution des émissions de gaz à effet de serre (le CO2 des voitures), la lutte contre la pollution atmosphérique (les particules fines des voitures), en favorisant le transport ferroviaire, le mode de transport fluvial, le covoiturage, les transports en commun.
- L’objectif du « zéro artificialisation » des sols.
- Pour l’étude des variantes d’un projet, au lieu de ne s’intéresser qu’aux options relevant du seul mode routier , il faudrait étudier les alternatives prenant en compte l’ensembl/e des modes de déplacement possibles pour satisfaire les besoins de mobilité.
Tout le monde sait maintenant parfaitement cela.
Mais les intérêts économiques conduisent souvent à ce que les projets routiers demeurent et les moyens pour des alternatives préservant l’environnement et la santé restent insuffisants.
Les moyens de lutter contre ces projets sont d’une part les recours juridiques, mais surtout la mobilisation des habitants qui pousse les élus locaux a finalement renoncé à ces projets.
Reporterre 18/09/2020 la folie des projets routiers continuent malgré de farouches luttes sociales
Reporterre 18/09/2020 : Avec le contournement de Montpellier la voiture reste reine