Le trafic s'adapte aux infrastructures

Nouvelle démonstration que plus on élargit les routes et plus il y a de congestion de véhicules. A l'inverse, plus on réduit les voies pour les autos et les camions, mieux le trafic s'écoule (

"Paradoxe de BRAESS" et du rôle d'aspirateur à voitures de toute nouvelle infrastructure autoroutière que nous évoquions déjà lors de notre conférence de presse du 4/02/2016 http://www.copra184.org/node/327). 

 

"On a déjà pu constater que le trafic s’adaptait à l’infrastructure. Par exemple, lorsque dans les années 50/60, on augmentait d’une bande chaque artère embouteillée, cela rendait la voirie plus attractive et cela amenait donc plus de trafic au point de retrouver le niveau de congestion d’avant."

"La théorie du trafic induit démontre que le trafic est plutôt un gaz qui s’étend pour occuper tout l’espace qui lui est disponible "

"Selon la même logique du trafic induit, le trafic suit aussi à la baisse l’infrastructure." C'est la "théorie de l’évaporation du trafic", 

"En milieu urbain, ce sont les carrefours qui déterminent la capacité d’un axe et non les axes eux-mêmes."

"De nombreuses villes du monde choisissent alors de réduire d’une bande, pour faciliter l’accès de transports en commun ou créer une piste cyclable. D’ailleurs, créer une piste cyclable, c’est créer un trafic induit… de vélos".