Nous déposons, en pièce jointe, une contribution de 9 pages, relative au volet "TRAFIC", le long de ce projet et son incidence sur l'environnement et la santé des populations.
Dans cette contribution argumentée qui reprend certaines cartes du dossier, nous développons les différents points suivants :
- Tout montre que l’évolution du trafic routier local, sur notre territoire, ne justifie en rien la création de cette voie nouvelle de 2x2 voies et que le porteur de projet s’est bien gardé d’actualiser ses études de trafic, de crainte d’arriver aux mêmes conclusions.
- Les nouvelles routes ne fluidifient pas le trafic mais, au contraire, l'accroissent en créant un trafic induit qui congestionne ces nouveaux axes routiers, un phénomène reconnu par de nombreux organismes scientifiques : l’ADEME, le CEREMA, l’Autorité environnementale et bien d'autres...
- Les nuisances engendrées par ce projet de 4 voies sont considérables, en augmentant, très fortement, les volets suivants :
- Emission de gaz à effet de serre,
- Pollution atmosphérique (alors que les communes concernées par ce projet sont dans le périmètre de la zone dite "sensible pour la qualité de l'air" ) (Cf. arrêté préfectoral).
- Nuisance sonore, alors que les niveaux sonores, le long de la RD30 et de la RD190 sont déjà supérieurs à ceux préconisés par l'OMS.
- Artificialisation des sols (2/3 des surfaces cultivées ont disparu, en 40 ans, en Île-de-France).
- Destruction de corridors écologiques.
Aussi, nous disons NON à ce projet qui date d'une époque qui est maintenant révolue, étant donné que l’attractivité ne dépend plus de ces infrastructures routières et la prise en compte des enjeux sanitaires et environnementaux est enfin reconnue.
La construction de nouvelles routes est en contradiction avec les engagements nationaux et régionaux (Stratégie Nationale Bas Carbone / Loi climat et résilience / Plan qualité de l'air...).
Rappelons, pour terminer cette introduction, la réponse (datant du 24/11/2022) du Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, chargé des transports, à une question écrite d’un sénateur, à propos du « Prolongement de la Francilienne » (projet A104), mais qui s’applique aussi à ce projet :
"Devant les enjeux environnementaux, liés à la présence de milieux sensibles et humains très forts …. Le Gouvernement souhaite privilégier l’optimisation du réseau existant et le report des usagers vers les transports collectifs … ».
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